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18 mai 2015

François Guizot, l’Ecole au service du gouvernement des esprits » de Christian Nique

Sommaire :

Introduction

A-     La passion de la politique

B-      Le souci de gouverner les esprits

C-      La fondation du service public d’enseignement primaire

D-     L’impossible refondation de l’enseignement secondaire

E-      Textes choisis

 

Guizot naît à Nîmes le 4 octobre 1787. François va suivre des études de droit mais ne l’intéresse pas et va entrer dans une carrière de journaliste. Grâce à Pauline de Meulan, il entre petit à petit dans les cercles libéraux et les partisans d’une monarchie constitutionnelle et s’initie à la réflexion philosophique. Il y lie des amitiés et forme une opposition au régime de l’Empereur.  Il est à la fois professeur et journaliste.

En 1814, l’Empire cède place à la Restauration avec Louis XVIII. Son ami Royer-Collard va le recommander au nouveau ministère de l’intérieur en tant que secrétaire générale et une carrière politique va s’ouvrir à lui. Il contribue à la préparation de la Charte et va être promulgué au suivi des relations avec les chambres.  Pendant les 100 jours, F. Guizot va être professeur à la Sorbonne. Il va rejoindre  la cour en  exile : cette mission marquera son entré véritable dans la vie politique et son inscription définitive dans le camp des partisans de la monarchie constitutionnelle. Dès lors la 2nd restauration qui commence, Guizot participe à tous les combats entre  les ultra-royalistes et les constitutionnalistes (où il va s’affirmer comme leader). Il va devenir conseiller du ministre de la justice (après l’épisode de la chambre introuvable). Il va aider à fonder les doctrinaires.  

Guizot est révoqué en juillet 1820 à la suite du retour des ultras au pouvoir et redeviens professeur.  Il va se faire élire 2  fois ministre suite à la majorité libérale mais la dissolution de la chambre et les 4 ordonnances vont l’en empêcher. Révolution des Trois Glorieuses 1830, abdication du roi et chute du régime.

Guizot va agir pendant les émeutes en obtenant le retrait des ordonnances anti-libérales et fait céder Charles X. Ainsi il va comprendre qu’il faut un nouveau régime et un nouveau roi (il faut éviter la république) et devenir un acteur majeur dans la monarchie de juillet. Il va être nommé commissaire chargé de l’Intérieur, ce qui le met à la tête des opérations du retour à l’ordre. Il va avoir une place importante dans la rédaction de la nouvelle Charte. Il va soutenir la politique libérale du gouvernement en tant que ministre de l’Intérieur  et va devenir chef de file du parti de la Résistance.

Un nouveau gouvernement se met en place le 11 octobre 1832 dirigé par 3 hommes : Thiers, Broglie et Guizot.  Ainsi Guizot devient ministre de l’instruction publique et défends une politique de résistance qui allie liberté et ordre. Il va diriger ce ministère près de 6ans ce qui va lui permettre de mettre en place de gros projet : loi sur l’instruction primaire, inspection de toutes les écoles de France,… Il va ainsi fondé et organisé le service public de scolarisation primaire. Il va aussi restaurer l’académie des sciences morales et politiques, fondé la société d’Histoire de France. Sa  volonté est de s’occuper de tout ce qui concourt à l’Etat intellectuel et moral.

Il quitte le gouvernement en 1837 et entre dans l’opposition (figure contestataire de la Chambre des députés). Le 5 février 1840, il est nommé ambassadeur à Londres et 21octobre, il est rappelé à Paris par le roi et devient ministre des affaires étrangères. Ainsi il va pouvoir diriger les affaires du pays.  Durant sa politique  conservatrice, son ambition sera de fonder un grand parti conservateur à l’anglaise qui serait le garant des institutions et  le soutien du gouvernement. Il va devenir un personnage central de la vie politique française. Au milieu des années 40, le refus de toutes réformes énerve l’opposition et l’échec de l’opposition en 1846 va conduire à  l’amplifier. 1848, à la suite du refus d’un banquet des opposants par Guizot, ceux-ci appellent à manifester. Guizot pose donc sa démission au roi pour un retour au calme. Mais la révolution va quand même apparaitre, le roi abdique, l’ère Guizot est terminée. Il part s’exiler en Angleterre. Il meurt de vieillesse le 12 septembre 1874.

 

 

En 1812, Guizot devient professeur d’histoire à la faculté de lettre à Paris. Avec la restauration, on confie le poste de secrétaire général : il va devoir maintenir l’ordre, s’occuper de la tutelle des préfets et  de la direction de la police. C’est  à cette période qu’il va comprendre que le  pouvoir politique doit « gouverner les esprits » pour pacifier le royaume.

Guizot va obtenir le poste de secrétaire générale. Pendant cette période il va remarquer que les nombreux bouleversements politiques ont contribué à exacerber les positions extrêmes et un grand scepticisme. Il va rédiger « L’Etat de l’esprit public en France » où il en conclura qu’il faut éduquer le peuple. Ce texte sera une référence durant toute sa politique.

Guizot va rédiger un second écrit où il va dénoncer la politique autoritaire, despotique qui a été mené anciennement et dégager les nouvelles orientations politiques à adopté (développé les libertés afin de permettre la prospérité et la confiance du régime). Louis XIII va accepter ce programme et mettre l’accent sur la nécessaire reprise en main de  l’esprit public. Par la suite Guizot va faire une loi sur la liberté de la presse mais ça ne sera pas une  liberté absolu : trop dangereuse pour une opinion public fragile (peur d’une  nouvelle révolution), elle sera limité mais seulement provisoirement (le temps que l’opinion puisse déceler les idées fausse).

Il faut un Etat politique fixe avec un corps enseignants et des principes fixes (pas comme l’Université en 1802 sous Napoléon) pour Guizot. Le territoire national est divisé en académies dirigées par des recteurs sous l’autorité directe de l’Empereur. L’enseignement primaire et secondaire des filles est laissé aux congrégations religieuses mais celui des garçons est public. Avec Le changement de régime (arrivé Louis XVIII), Guizot va réorganiser le  dispositif scolaire (ordonnance du 17 février 1815) : création de 17 grands foyers d’études indépendants et reliés entre eux (décentralisation de l’enseignement). Mais cette réforme ne sera jamais mise en place avec le retour de Napoléon.  

Guizot, après les 100 jours, va fonder sa pensé politique sur l’Etat morale qui ne doit pas être en désaccord avec les institutions (afin d’éviter les révolutions). Avec la Chambre introuvable en 1816, l’Etat doit préparer une réforme de l’enseignement : les ultras veulent supprimer l’université. Guizot qui est pour son maintien, va rédiger un ouvrage s’opposant aux thèses ultras qui veulent revenir à l’éducation d’ancien régime. Guizot va alors considéré que la loi de 1802 était utile car elle enlevait la  compétence éducative aux autorités locales et à l’initiative privée. Donc l’Université impériale en 1808 était une bonne idée mais Napoléon a abusé de son despotisme : elle doit donc être conservé (dans l’intérêt de l’Etat).Pour Guizot l’Etat peut diriger l’Université de 2 manières : soit utiliser une administration ordinaire (l’Université doit être gouverné par elle-même), soit créer un « grand corps formé d’après certaines règles sous un gouvernement spéciale ». L’Université doit être autonome et son corps enseignant doit être indépendant mais l’Etat définirait les droits et les devoirs du corps et nommerait un conseil chargé de la direction de l’ensemble. Grâce au plaidoyer de Guizot, l’Université est sauvé, la commission se dissout.

 

 

Après la révolution, F Guizot est nommé ministre de l’intérieur et ministre de l’instruction publique le 11 octobre 1832. Il entre dans le gouvernement car il est partisan d’une politique d’ordre et de fermeté plus qu’il aurait un intérêt particulier pour l’instruction. Guizot veut alors faire contribuer l’instruction  à la maitrise de l’opinion publique, à la pacification de la société et à la consolidation de la monarchie orléaniste. Il va devoir préparer des lois sur l’instruction publique et la liberté d’enseignement suite à la nouvelle charte des trois glorieuses : la 1er étant sur l’instruction primaire et constituera le premier « service public » d’enseignement primaire.

Avant Guizot, l’enseignement primaire en France est très mauvais : seulement 1/4 des enfants sont scolarisés et beaucoup y vont de manière irrégulière. De plus toutes les communes ne possèdent pas d’école et 1/3 des écoles sont privées. Les écoles sont dans des états désastreux : locaux précaires et insalubres, maître rarement formés, souvent peu instruit et sous l’autorité du curé. L’instruction n’apparait pas comme nécessaire et les familles préfèrent envoyés leurs enfants travaillés plutôt qu’à l’école. C’est Guizot en 1833, qui a fait cette inspection des écoles de France et cela aboutit à la  loi du 28 juin 1833. Le conseil royal de l’instruction publique va aider Guizot à faire cette loi : elle est composée de 25 articles. L’Etat offrira l’instruction primaire à toutes les familles et la donnera à celles qui ne peuvent pas la payer. Et pour qu’un maximum d’enfants soit scolarisé, il compte sur le fait qu’en organisant l’instruction primaire, il commencera à développer la raison et  les lumières, ce qui engendrera une demande toujours grandissante d’instruction. De plus, il impose à toutes les communes d’entretenir au moins une école élémentaire. L’Etat est le seul capable d’organiser et de diriger mais l’Eglise doit participer au quotidien de l’Ecole (pour les principes moraux). Il va créer 2 niveaux d’instruction : les écoles primaires élémentaires (pour tous) et les écoles primaires supérieures (spécifiques pour les futurs artisans). Il va aussi fixer les matières enseignées à chaque niveau. Les enseignants privés devront désormais posséder le brevet de capacité et un certificat de moralité ; les instituteurs publics  devront être formés à l’école normale primaire. Il impose un salaire minimum aux instituteurs (payé par la commune) en plus de la rétribution payé par les familles ainsi qu’un locale d’habitation et d’enseignement convenable. Il instaure une caisse d’épargne destiné à assurer un revenu aux instituteurs à la retraite. Enfin, pour les familles se créer une nouvelle imposition dirigé sous 3 ordres : un comité locale pour la marche de l’école, un comité dans chaque arrondissement pour la direction morale et à veiller à la qualité et un dernier sous la responsabilité du ministre qui consiste à imprimer aux niveaux précédents une impulsion et une direction générale.  Au bout de 6 mois de bataille parlementaire, la loi est promulguée le 28 juin 1833.

A l’époque, il était inconcevable de regrouper filles et garçons dans une même école, la loi est implicitement faite pour développer l’éducation des garçons. Pour Guizot, l’éduction des filles n’était pas une question urgente car ce sont les hommes qui font l’opinion et qui risquent de faire des révolutions. L’éducation domestique est préférable aux filles. Après 1830, les filles qui bénéficient de l’instruction primaire sont multipliées par 2 même si les écoles de garçon et de filles ne sont pas sur un pied d’égalité. Dans le projet de Guizot, les écoles des filles sont des « écoles spéciales » établies selon les « besoins et les ressources des communes, sur la demande des conseils municipaux » mais toujours soumises à l’ancienne législation. A la suite de discussion, la loi de Guizot amputera l’article sur les écoles de filles. En 1835, un arrêté impose l’obligation de séparer filles et garçons. Le problème que rencontre l’administration est le fait que le nombre de filles scolarisé augmente d’année en année. En 1836, Pellet remplace Guizot et crée une ordonnance sur l’instruction des filles : elle étend aux écoles des filles les dispositions de la loi de 1833.

La France est un pays rural avec des moyens de communication difficiles : il est donc difficile d’appliquer rapidement une loi. Guizot va donc organiser sa mise en application. A son arrivé au ministère, Guizot créa le manuel général d’instruction primaire afin de diffuser dans le pays les  informations pour personnes en charge du dispositif scolaire. De plus il fait augmenter le budget de son ministère. Il va utiliser différents moyens d’action : il va envoyer une lettre à tous les instituteurs pour les  informer  de ce qui va  se mettre en place, que le ministre compte sur eux, et leur dire ce qu’on attends d’eux ; il va procéder à une inspection de toutes les écoles  primaire grâce à 490 inspecteurs ; il va rédiger des textes complémentaire pour faire les comprendre aux  acteurs chargés de la mise en œuvre ce qu’ils doivent faire. Il fait rédiger 5 manuels  qu’ils envoient par milliers d’exemplaires dans les écoles communales.

Avant 1832, les méthodes d’enseignement sont un problème majeur. Elles sont divisées en 3 modes : individuelle (le maître s’occupe de chaque élèves un par un), simultané (enseignement collectif par classe institué par l’Eglise), et mutuel (les élèves sont par groupe avec un élève moniteur et le maître coordonne les moniteurs : institué par les libéraux). Il y a alors affrontement entre le mode simultané de l’Eglise (des ultras) et le mode mutuel des libéraux particulièrement au moment de la Restauration. A l’arrivé de Guizot au ministère, il ne peut choisir une méthode d’enseignement car pour lui ce n’est pas un choix politique mais scientifique (comment l’enfant apprends le mieux). Mais Guizot va quand même créer les conditions pour l’amélioration pédagogique : création du Manuel général, il confie la direction du choix de la méthode à Paul Lorrain qui tranche sur le mode simultanée  comme plus efficace (les écoles mutuelles diminuent jusqu’à se supprimé totalement en 1840).

 

 

Lorsque Guizot devient ministre en 1932, en plus de la question sur l’instruction primaire, il tient à la liberté d’enseignement secondaire. L’Université  voulait la liberté de l’enseignement mais elle ne l’obtient pas sous la restauration. Elle profite de la monarchie de juillet pour que dans la nouvelle charte s’applique cette idée. Guizot va donc devoir refonder l’enseignement secondaire car il est soutenu par les libéraux. Il va devoir préserver l’institution tout en ôtant son monopole : il présentera un projet  de loi qui préserve le dispositif scolaire  tout en  permettant d’ouvrir des écoles privées. Mais ce projet arrive tard et ne sera jamais voté à cause de la chute du gouvernement.  La refondation de ce secteur éducatif n’aura donc pas lieu.

La victoire des libéraux aux élections législatives de 1827 à raviver l’espoir de l’instauration de la liberté d’enseignement qu’ils considèrent  comme indispensable pour assurer la liberté des esprits. Il y a alors des revendications qui vont s’organiser entre différentes sociétés mais Guizot n’y participe pas. Ces revendications s’amplifie lors des 4 ordonnances de Charles X et vint la révolution. Lors de la préparation de la nouvelle Charte un article va être voté pour l’application de la liberté de l’enseignement : celle-ci est  désormais une liberté constitutionnelle et le gouvernement du roi a en conséquence  le devoir de la réalisé. Avant Guizot plusieurs ministres de l’instruction se succèdent mais rien ne change  (les projets sont soit irrecevable, soit ils n’ont pas le temps d’aboutir). 

A la fin des années 1833, Guizot met en forme un texte pour la loi sur le secondaire mais il n’en ai pas satisfait : il se rend compte qu’il ne faut pas seulement établir la liberté d’enseignement, il faut aussi réorganiser l’enseignement secondaire. Sous Napoléon il existait des lycées, des collèges et des écoles secondaires ecclésiastiques. Il faut donc réorganiser ce dispositif et  préciser ce qui doit être enseigné à chaque niveau. En 1834 il demande un état des lieux des écoles secondaires. Guizot à un problème avec la liberté de l’enseignement car il ne peut accepter la « liberté illimité », il veut construire un dispositif scolaire d’Etat comme pour l’enseignement primaire. En 1834, il fait supprimer le budget de l’université pour l’intégrer dans le budget du ministère, ce qui accroit le pouvoir de l’Etat et la centralisation. Le second problème de Guizot est celui du statut des petits séminaires qui scolarisent de nombreux jeunes non destiné à l’état ecclésiastique. Pour ne pas rentrer en conflit avec la hiérarchie catholique, il ne va pas traiter ce problème dans la loi. Enfin sa 3ième difficulté est le contenu de l’enseignement qui est principalement littéraire et qu’il faudrait plus pratique. Dans ce premier tiers du XIXe siècle, la France s’industrialise, et l’on commence à percevoir la nécessité  de ne plus limiter la formation secondaire aux humanités. Guizot est donc poussé à modifier profondément le dispositif scolaire mais il est lui-même enclin à ne pas changer grand-chose sur ses 3 problèmes. Il ne veut pas bouleverser ce que Napoléon a mis en place même si l’éducation sous l’Empire n’était pas instruction.  Pour la loi sur le principe de la liberté de l’enseignement promis par la Charte, Guizot va annoncer qu’il sera possible d’ouvrir des écoles privées secondaires et que l’Etat accepte la concurrence. Il compense cette mesure en assurant l’excellence et la supériorité des établissements publics secondaires. Guizot fonde une instruction sur la littérature classique. L’enseignement secondaire sera en 2 étapes : le première où l’enseignement sera la même pour tous (collèges royaux) et la deuxième différencié selon les besoins (collèges communaux de premier et second ordres). Cette loi est déposée le 1er février 1836. Le projet de Guizot est loin de faire l’unanimité et les critiques sont nombreuses. Le projet est adopté en 1837 mais il est oublié avec le changement de gouvernement.

Guizot revient au gouvernement en 1840 en  tant que ministre  des affaires étrangères et il a une place très influente ce qui lui permet de faire adopter des projets qui lui tient à cœur. Il veut alors réaliser les projets de la charte non réaliser et donc établir enfin la liberté d’enseignement. Cependant il ne reprend pas le projet de 1837. Guizot en établissant un accord avec le pape va disperser les jésuites (qui étaient le blocage de l’instauration de la liberté de l’enseignement). Le conseil royal (anciennement conseil de l’université) va s’opposer au ministre de l’instruction public sur la question de la liberté. Salvandy va donc signer une ordonnance pour diminué le pouvoir du conseil et rendre l’Université en une administration de l’Etat, il est appuyé par Guizot. En 1847, le ministre entreprend une réforme de l’enseignement secondaire : parallèlement à la filière littéraire se crée une filière aux connaissances pratiques préparant aux métiers du commerce et de l’industrie. Guizot se préoccupe plus désormais de la liberté que du gouvernement des esprits par l’Etat et son école. Le 12 avril 1847, Salvandy dépose un projet qui légalise la liberté d’ouvrir des écoles secondaires et qui maintien aux petits séminaires leurs privilèges mais le débat sur ce projet n’aura jamais lieux à cause de la révolution de février et de la République proclamé.

 

 

La suite du livre correspond à différent textes de lois, discours politique qui illustre le politique de Guizot. Le texte de loi du 28 juin 1833 sur l’instruction primaire est présent tout comme la lettre aux instituteurs ou encore son projet de loi sur l’instruction secondaire (1936).

 

Citations :

« Tous les partis permettent le progrès, les conservateurs seul peuvent le donner ». p.17

« L’instruction publique appartiendra réellement au roi et à l’Etat, sera véritablement sous la direction de l’autorité souveraine ; et cependant, la France aura un corps enseignant libre, fort et honoré, et qui s’acquittera d’autant mieux de tous ses devoirs que tous ses membres trouveront plus sûrement, dans leur situation, des  moyens de considération, un principe d’émulation et de zèle, des garanties de tranquillité et de légitime motifs d’espérance. » p.36

 

Avis :

Ce livre  de Christian Nique est bien adapté pour une L1 en histoire car il resitue le contexte politique de la France : cela permet de ne pas se perdre dans les dates et de bien comprendre l’œuvre scolaire de Guizot en fonction du contexte. De plus les textes en fin de livre permettent d’illustrer la politique de Guizot.

La partie sur l’œuvre scolaire secondaire de Guizot est moins claire que le reste du livre : il faut s’appuyer sur des manuels généraux pour mieux la comprendre. 

 

 

livre guizot

Ce livre se trouve actuellement à la Bibliothèque universitaire des sciences Humaines à Nantes.

 

Bibliographie :

 

-          GONTARD M,  « L’enseignement primaire en France de la révolution à la loi Guizot », Les Belles Lettres, 1959

-          NIQUE C, « Comment l’école devint une affaire d’Etat », Nathan,1990

-          POUTHIAS C, «  Guizot pendant la restauration », Plont-Nourrit, 1923

 

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  • Ce blog a pour objectif de partager les fiches de lecture réalisées par les étudiants de Licence 1 d'histoire et de géographie de l'Université de Nantes. Ces fiches portent sur l'histoire de la France au XIXeme siècle. Bonnes révisions!
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